Dans ce tome 4 de La Recherche (cf. Du côté de chez Swann) les problèmes sentimentaux du narrateur et son initiation mondaine se poursuivent (cf. Le côté de Guermantes) : Il est désormais reçu dans les prestigieux salons de l'aristocratie, tout comme dans celui de Mme Verdurin, une bourgeoise ambitieuse qui rivalise avec eux. La peinture qui en est donnée est aussi plaisante et féroce que dans le tome 3 et aborde un sujet d'actualité : l'affaire Dreyfus. Côté sentiments, sa liaison avec Albertine pâtit des "intermittences du coeur" et de sa jalousie. Comme le titre l'indique, l'homosexualité tient une place importante dans ce volume : celle du baron de Charlus (à qui est consacrée toute la première partie) et celle dont le narrateur soupçonne Albertine.