C'est lors d'une mission à Istanbul, alors qu'il est jeune officier de marine, que Pierre Loti tombe sous le charme d'Aziyadé, une jeune femme enfermée dans un harem. Le lecteur pénètre dans l'intimité de sa liaison orientale avec la belle Aziyadé, l'odalisque de Stamboul, belle Circassienne de harem qu'il rencontre en secret pendant les années 1876 et 1877. Entre documentaire et témoignage historique, Aziyadé, sorte de Butterfly orientale, est à la fois un roman, conte, journal, carnet de voyage, récit épistolaire, avec foisonnement de détails, précision et justesse du propos. La frontière est mince entre l'auteur et le narrateur, également dénommé Loti. Ainsi l'autobiographie se fond-elle dans la fiction, au gré des correspondances et des souvenirs partagés.