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École, police, prison, hôpital psychiatrique, aide sociale à l'enfance ou centre de rétention : ces institutions sont à la fois productrices et régulatrices de violences. Longtemps critiquées pour leur violence symbolique (Bourdieu), leur dimension disciplinaire (Foucault) ou leur organisation totale (Goffman), elles continuent d'être interrogées sur leur (in-)capacité à réguler la violence sociale, à la légitimité de la violence qu'elles exercent. À partir d'enquêtes empiriques au coeur de ces institutions, cet ouvrage étudie les dynamiques entre « institutions » et « violences » : comment les institutions publiques contemporaines font-elles face à de telles mises en cause ? Parviennent-elles à maintenir, envers et contre tout, leurs modes de faire traditionnels ? Ou bien inventent-elles de nouveaux dispositifs de régulation et d'usage de la violence, auxquels sont associées des rhétoriques de légitimation rénovées ? Une réflexion sur les façons dont se renouvellent, dans notre société, les rapports entre institutions publiques et usages de la violence.