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« Pendant les quelques instants qui suivirent la mort de René une certitude était entrée en moi. Lorsque je suis restée seule en face de son corps, soudain, ma crainte, ma vieille crainte de la mort disparut. A présent j'étais convaincue que le corps seul mourait, qu'il ne nous était donné que pour un temps limité. L'âme, la sienne était vivante, elle était encore toute proche, je le sentais. Ma foi s'exaltait ! Tout était vrai ! Je savais enfin ! Désormais je ne serais jamais seule, nous serons ensemble partout, la mort ne nous sépara pas. »