Biographie de Lia Vilorë
1984, à l'heure du film, un 25 décembre, la douce folle naît.
(En même temps que Dieu et Humphrey Boggart. Si ça, c'est pas la classe)
Dispensée d'éducation physique incompatible avec son Syndrome de Little ("infirmité motrice
cérébrale" ; "paralysie cérébrale" ; "diplégie spastique" = deux jambes très raides), elle passe les
deux heures de ce cours commun au collège et au lycée à lire. Ainsi, alors que ses camarades
montaient à la corde ou tentaient le triple saut, elle lisait Le Seigneur des Anneaux en un volume,
format pavé.
Mais aussi le manga, avec Vampire Princess Miyu de Narumi KAKINOUCHI, et les
Encyclopédies féeriques de Pierre Dubois.
Comme disait un professeur : quand on a pas de jambes, on a une tête. (Dotée des plus beaux
cheveux blond cendré de l'univers. Et ouais.)
Vous l'aurez compris : toute petite déjà, elle était un rat de bibliothèque dans un monde de magie,
de dragons, de chevaliers et de boules de feu.
D'ailleurs, sa classe de personnage préférée est le
mage, pyromane de préférence.
« Chauffez les plans diaboliques et sortez les aiguilles et le matériel de torture sur personnage
innocent ! Bwahahaha ! »
Elle puise son inspiration dans les mythologies du monde entier, mais principalement la celtique et la
nordique, ainsi que le folklore européen, la féerie et la légende arthurienne. Influence que l'on
retrouve dans la série des Vampires publiés aux Editions du Petit Caveau.
Ainsi que dans le roman
maudit, mais gratuit : "La Louve de Brocéliande" et "La Vérité de la Déesse" disponibles en
téléchargement sur son site Internet.