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Valhardi Intégrale - tome 4 - L'intégrale 1956-1958

  • Dupuis

  • Paru le : 06/04/2018
Ce quatrième volume de l'intégrale Valhardi marque le retour du grand Jijé aux commandes de sa série mythique, dix ans après l'avoir confiée à... > Lire la suite
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Ce quatrième volume de l'intégrale Valhardi marque le retour du grand Jijé aux commandes de sa série mythique, dix ans après l'avoir confiée à Eddy Paape. Jijé adjoint à Jean Valhardi le personnage de Gégène, un jeune reporter-photographe. Il ajoute ainsi une touche de modernité à cette série créée pendant l'Occupation, au point de faire du personnage un aventurier de son époque, quelque part entre Jean Marais et Jean-Paul Belmondo au cinéma.
Nous retrouvons ici des épisodes aussi remarquables que "Soleil noir", "L'affaire Barnes", "Le mauvais oeil" et "Le gang du diamant". En bonus, l'ajout de la conclusion inédite du "Gang du diamant", présentée pour la première fois au lecteur.

Fiche technique

  • Date de parution : 06/04/2018
  • Editeur : Dupuis
  • Collection : Valhardi Intégrale
  • ISBN : 979-10-347-4472-5
  • EAN : 9791034744725
  • Format : PDF
  • Nb. de pages : 265 pages
  • Caractéristiques du format PDF
    • Pages : 265
    • Taille : 685 967 Ko
    • Protection num. : Digital Watermarking

À propos des auteurs

Né en 1924 à Liège, Jean-Michel Charlier étudie le Droit, puis, à la libération, consacre du temps à l'écriture et l'illustration. Dans sa ville natale, il fait la connaissance de l'entreprenant Georges Troisfontaine, fondateur de l'agence World Press, qui fournit du contenu au Journal de Spirou et à divers supports de presse belges. Avec Troisfontaine et Victor Hubinon, Charlier crée en 1947 un personnage d'aviateur américain appelé à un devenir un mythe de la bande dessinée franco-belge : "Buck Danny".
Raconteur d'histoire surdoué, héritier des grands feuilletonistes, Jean-Michel Charlier s'impose rapidement comme une usine à idées, fonctionnant à plein régime. Il multiplie les collaborations, projets et succès : "Surcouf" et "Mermoz" (avec Hubinon), "Oncle Paul", "Valhardi" et "Marc Dacier" (avec Eddy Paape), "La Patrouille des Castors" (avec MiTacq), "Kim Devil" (avec Forton)... Dans l'effervescence des agences World, puis International Press, Charlier fournit des textes à de nombreux dessinateurs qui vont bientôt devenir les signatures en vue de la bande dessinée, tel Albert Uderzo.
En 1956, Charlier rompt avec Troisfontaine et rejoint le projet monté par Uderzo et Goscinny. Deux ans plus tard, ils lancent ensemble le journal Pilote. Dans ce journal qui dynamite les frontières de la BD grand public, Charlier s'impose comme le maître des récits d'aventure réalistes : "Tanguy & Laverdure" (avec Uderzo, puis Jijé), "Barbe-Rouge" (avec Hubinon, puis Jijé), "Jacques Le Gall" (avec MiTacq), "Guy Lebleu" (avec Poïvet) et surtout le western "Blueberry" (avec Gir) qui devient l'une des locomotives du journal.
Dès la fin des années 1970, Jean-Michel Charlier investit le champ de la télévision mettant sa plume au service d'émissions remarquables comme "Les Dossiers noirs", "Les Grandes enquêtes" ou "La Guerre secrète du pétrole". Tout au long des années 1980, Charlier fait perdurer l'ensemble de ses grandes séries de bande dessinée et leur assure la postérité en s'entourant de nouveaux collaborateurs. Jean Michel Charlier n'aurait jamais imaginé que le spectacle puisse s'arrêter.
Lorsqu'il décède en 1989 à Saint-Cloud, il laisse derrière lui une oeuvre de bande dessinée romanesque sans équivalent. Vingt-cinq plus tard, la plupart de ses séries se poursuivent et son nom est toujours cité en exemple dès que l'on aborde la grande aventure dessinée. Prolifique scénariste de l'après-guerre, Jean-Michel Charlier a fixé les standards de la bande dessinée d'aventures. Scénariste (entre autres) de "Buck Danny", "Barbe-Rouge", "Blueberry" ou "Tanguy & Laverdure", il est unanimement considéré comme le plus grand feuilletoniste de la bande dessinée du vingtième siècle. Né le 13 janvier 1914 à Gedinne, Joseph Gillain, dit Jijé, entre très jeune à l'école Saint-Joseph de Maredsous, sur les conseils du sculpteur dinantais Alex Daoust, pour y suivre trois années d'études artistiques, avant de s'inscrire à 17 ans aux cours du soir de l'Université du Travail à Charleroi, où le peintre Léo Van den Houten lui apprend à dessiner sans regarder le papier. Il fréquente ensuite les cours du soir de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et ceux des Arts décoratifs le jour, puis accomplit son service militaire à la caserne Fonck de Liège. Ses premiers essais de BD s'effectuent dans des journaux confessionnels : LA SEMAINE DU CROISE ("Jojo", 1935-1939, personnage et graphisme encore influencés par Hergé) et PETITS BELGES ("Blondin et Cirage", trois épisodes de 1939 à 1942). Il propose de 1937 à 1943 de nombreuses couvertures et bois gravés aux CAHIERS WALLONS, auxquels collabore son père Eugène Gillain, poète dialectal et receveur des contributions. Son esprit créatif se met au service des éditions Dupuis.
Après l'illustration d'un feuilleton dans LE MOUSTIQUE, il réalise successivement pour SPIROU : "Freddy Fred et le mystère de la clef hindoue" (1939); "Trinet et Trinette dans l'Himalaya" (1939-1941); un premier intérim des aventures de "Spirou et Spip" à la fin de 1940, au moment où son créateur Robert Velter, dit Rob-Vel, se rétablit d'une blessure de guerre; "Don Bosco, ami des jeunes" (sa première biographie dessinée, en 1941-1942), suivi par son monumental "Christophe Colomb" (1942-1945). En 1941, sur un scénario de Jean Doisy, il aborde la fiction réaliste avec "Jean Valhardi, détective", qui marquera les jeunes lecteurs de l'époque.
Véritable providence pour les éditeurs, il termine durant l'Occupation des séries américaines dont les suites n'étaient pas parvenues sur le continent ("Superman", "Cavalier Rouge") et assure la reprise des aventures de "Spirou" dès l'été 1943. Sur le conseil de Jean Doisy, il lui adjoint un compagnon loufoque, Fantasio, pour assurer un contre-pied comique à cette vedette devenue exemplaire. Il manie désormais avec fougue et talent les styles réalistes et humoristiques de la bande dessinée. Assurant déjà la formation artistique du jeune Willy Maltaite, le futur Will, il devient au lendemain de la Libération le conseiller des frères Dupuis et le catalyseur d'une équipe de nouveaux dessinateurs talentueux : André Franquin, Maurice De Bevere, dit Morris, Eddy Paape et Victor Hubinon. Ces artistes d'origines diverses, renforcés ultérieurement par Pierre Culliford, dit Peyo, et Jean Roba, constitueront l'"école de Marcinelle" de la bande dessinée belge, vu l'implantation des éditeurs et par opposition à l'"école de Bruxelles", formée par Hergé et ses disciples du journal TINTIN.
En contraste au dépouillement de la ligne claire et du réalisme de cette dernière, l'école de Marcinelle se caractérise par ses graphismes fortement personnalisés, au trait souple, avec une prédominance de l'humour et de la fantaisie. Les années 1946-1952 soudent Gillain qui signe désormais le plus souvent Jijé, dérivé de ses initiales , Morris, Franquin et Will. "La bande des quatre" réside d'abord au domicile de Jijé, à Waterloo.
Le maître distribue ses vedettes : "Spirou et Fantasio" sont attribués à Franquin en 1946; Eddy Paape assumera la suite de "Jean Valhardi" jusqu'en 1955 et Victor Hubinon animera même un épisode de "Blondin et Cirage" en 1947. L'artiste se lance dans une colossale biographie de Jésus-Christ dessinée au lavis ("Emmanuel", 1947) et élabore une seconde version de son "Don Bosco" (1949) après un voyage de documentation en Italie.
Avec Franquin et Morris, sa famille s'établira pendant trois ans au Mexique, puis aux Etats-Unis. Il y dessinera l'essentiel de sa biographie de Baden-Powell. À son retour, il approfondit son style humoristique avec de nouveaux épisodes de "Blondin et Cirage" (cinq volumes de 1951 à 1955), illustre une publication en feuilleton du "Comte de Monte-Cristo" dans LE MOUSTIQUE (1951-1952) et dessine au lavis pour LES BONNES SOIRÉES une bluette de Flora Sabeiran ("El Senserenico", 1952), avant de développer le premier grand western réaliste de la bande dessinée européenne : "Jerry Spring" (vingt et un albums de 1954 à 1977). Cette oeuvre dense, d'une prodigieuse richesse graphique et aux sentiments fortement humanistes, influence de nombreux jeunes artistes : Jean Giraud dit Gir, Derib, Hermann etc.
Auteur complet, Jijé fera parfois appel à des scénaristes tels que Maurice Rosy, René Goscinny, Jean Acquaviva, Daniel Dubois, Jacques Lob et surtout son fils Philippe dit Philip. L'acquisition, en 1955, d'une vieille orangerie à restaurer dans la banlieue de Paris, à Champrosay Draveil, va fixer le bouillonnant nomade. Durant douze ans, il multiplie les collaborations à SPIROU : la reprise par ses soins de "Jean Valhardi" (neuf récits de 1956 à 1965, les trois derniers réalisés avec son ami Guy Mouminoux); la poursuite des chevauchées de "Jerry Spring"; deux aventures africaines du "Docteur Gladstone" (avec le concours du dessinateur Herbert et du scénariste Charles Jadoul); la biographie de Charles de Foucauld (1959), ainsi que "Blanc Casque" dans LE MOUSTIQUE (1954) et "Bernadette" dans LINE (1958). Il reprend deux séries rédigées par Jean-Michel Charlier : 1966 - "Tanguy et Laverdure" (treize albums de 1967 à 1979) et 1979 - "Barbe-Rouge" (trois épisodes).
On le verra aussi dans BONUX BOY, TOTAL JOURNAL, LE JOURNAL DE JOHNNY, TELE 7 JOURS, LA VOIX DU NORD ("Le Commissaire Major", 1971-1973), etc. Dès 1974, toutefois, il reprend le cycle de "Jerry Spring" dans SPIROU et en propose trois dernières aventures avant son décès, le 19 juin 1980 à Versailles. En marge de cette oeuvre importante (plus de soixante-dix ouvrages publiés en quarante ans), le "père de la bande dessinée belge" se consacra à la peinture durant ses loisirs, sculpta et imagina des inventions pratiques, mais surprenantes et restées sans exploitation concrète.
"Tout Jijé", l'intégrale chronologique de son oeuvre chez Dupuis est en cours d'achèvement. Né le 13 janvier 1914 à Gedinne, Joseph Gillain, dit Jijé, entre très jeune à l'école Saint-Joseph de Maredsous, sur les conseils du sculpteur dinantais Alex Daoust, pour y suivre trois années d'études artistiques, avant de s'inscrire à 17 ans aux cours du soir de l'Université du Travail à Charleroi, où le peintre Léo Van den Houten lui apprend à dessiner sans regarder le papier. Il fréquente ensuite les cours du soir de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et ceux des Arts décoratifs le jour, puis accomplit son service militaire à la caserne Fonck de Liège. Ses premiers essais de BD s'effectuent dans des journaux confessionnels : LA SEMAINE DU CROISE ("Jojo", 1935-1939, personnage et graphisme encore influencés par Hergé) et PETITS BELGES ("Blondin et Cirage", trois épisodes de 1939 à 1942). Il propose de 1937 à 1943 de nombreuses couvertures et bois gravés aux CAHIERS WALLONS, auxquels collabore son père Eugène Gillain, poète dialectal et receveur des contributions. Son esprit créatif se met au service des éditions Dupuis.
Après l'illustration d'un feuilleton dans LE MOUSTIQUE, il réalise successivement pour SPIROU : "Freddy Fred et le mystère de la clef hindoue" (1939); "Trinet et Trinette dans l'Himalaya" (1939-1941); un premier intérim des aventures de "Spirou et Spip" à la fin de 1940, au moment où son créateur Robert Velter, dit Rob-Vel, se rétablit d'une blessure de guerre; "Don Bosco, ami des jeunes" (sa première biographie dessinée, en 1941-1942), suivi par son monumental "Christophe Colomb" (1942-1945). En 1941, sur un scénario de Jean Doisy, il aborde la fiction réaliste avec "Jean Valhardi, détective", qui marquera les jeunes lecteurs de l'époque.
Véritable providence pour les éditeurs, il termine durant l'Occupation des séries américaines dont les suites n'étaient pas parvenues sur le continent ("Superman", "Cavalier Rouge") et assure la reprise des aventures de "Spirou" dès l'été 1943. Sur le conseil de Jean Doisy, il lui adjoint un compagnon loufoque, Fantasio, pour assurer un contre-pied comique à cette vedette devenue exemplaire. Il manie désormais avec fougue et talent les styles réalistes et humoristiques de la bande dessinée. Assurant déjà la formation artistique du jeune Willy Maltaite, le futur Will, il devient au lendemain de la Libération le conseiller des frères Dupuis et le catalyseur d'une équipe de nouveaux dessinateurs talentueux : André Franquin, Maurice De Bevere, dit Morris, Eddy Paape et Victor Hubinon. Ces artistes d'origines diverses, renforcés ultérieurement par Pierre Culliford, dit Peyo, et Jean Roba, constitueront l'"école de Marcinelle" de la bande dessinée belge, vu l'implantation des éditeurs et par opposition à l'"école de Bruxelles", formée par Hergé et ses disciples du journal TINTIN.
En contraste au dépouillement de la ligne claire et du réalisme de cette dernière, l'école de Marcinelle se caractérise par ses graphismes fortement personnalisés, au trait souple, avec une prédominance de l'humour et de la fantaisie. Les années 1946-1952 soudent Gillain qui signe désormais le plus souvent Jijé, dérivé de ses initiales , Morris, Franquin et Will. "La bande des quatre" réside d'abord au domicile de Jijé, à Waterloo.
Le maître distribue ses vedettes : "Spirou et Fantasio" sont attribués à Franquin en 1946; Eddy Paape assumera la suite de "Jean Valhardi" jusqu'en 1955 et Victor Hubinon animera même un épisode de "Blondin et Cirage" en 1947. L'artiste se lance dans une colossale biographie de Jésus-Christ dessinée au lavis ("Emmanuel", 1947) et élabore une seconde version de son "Don Bosco" (1949) après un voyage de documentation en Italie.
Avec Franquin et Morris, sa famille s'établira pendant trois ans au Mexique, puis aux Etats-Unis. Il y dessinera l'essentiel de sa biographie de Baden-Powell. À son retour, il approfondit son style humoristique avec de nouveaux épisodes de "Blondin et Cirage" (cinq volumes de 1951 à 1955), illustre une publication en feuilleton du "Comte de Monte-Cristo" dans LE MOUSTIQUE (1951-1952) et dessine au lavis pour LES BONNES SOIRÉES une bluette de Flora Sabeiran ("El Senserenico", 1952), avant de développer le premier grand western réaliste de la bande dessinée européenne : "Jerry Spring" (vingt et un albums de 1954 à 1977). Cette oeuvre dense, d'une prodigieuse richesse graphique et aux sentiments fortement humanistes, influence de nombreux jeunes artistes : Jean Giraud dit Gir, Derib, Hermann etc.
Auteur complet, Jijé fera parfois appel à des scénaristes tels que Maurice Rosy, René Goscinny, Jean Acquaviva, Daniel Dubois, Jacques Lob et surtout son fils Philippe dit Philip. L'acquisition, en 1955, d'une vieille orangerie à restaurer dans la banlieue de Paris, à Champrosay Draveil, va fixer le bouillonnant nomade. Durant douze ans, il multiplie les collaborations à SPIROU : la reprise par ses soins de "Jean Valhardi" (neuf récits de 1956 à 1965, les trois derniers réalisés avec son ami Guy Mouminoux); la poursuite des chevauchées de "Jerry Spring"; deux aventures africaines du "Docteur Gladstone" (avec le concours du dessinateur Herbert et du scénariste Charles Jadoul); la biographie de Charles de Foucauld (1959), ainsi que "Blanc Casque" dans LE MOUSTIQUE (1954) et "Bernadette" dans LINE (1958). Il reprend deux séries rédigées par Jean-Michel Charlier : 1966 - "Tanguy et Laverdure" (treize albums de 1967 à 1979) et 1979 - "Barbe-Rouge" (trois épisodes).
On le verra aussi dans BONUX BOY, TOTAL JOURNAL, LE JOURNAL DE JOHNNY, TELE 7 JOURS, LA VOIX DU NORD ("Le Commissaire Major", 1971-1973), etc. Dès 1974, toutefois, il reprend le cycle de "Jerry Spring" dans SPIROU et en propose trois dernières aventures avant son décès, le 19 juin 1980 à Versailles. En marge de cette oeuvre importante (plus de soixante-dix ouvrages publiés en quarante ans), le "père de la bande dessinée belge" se consacra à la peinture durant ses loisirs, sculpta et imagina des inventions pratiques, mais surprenantes et restées sans exploitation concrète.
"Tout Jijé", l'intégrale chronologique de son oeuvre chez Dupuis est en cours d'achèvement.

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