Le roman exprime une philosophie de l'échec typiquement fin-de-siècle : l'impossibilité d'un amour vrai et d'un mariage heureux ; la bêtise des individus... > Lire la suite
Le roman exprime une philosophie de l'échec typiquement fin-de-siècle : l'impossibilité d'un amour vrai et d'un mariage heureux ; la bêtise des individus pris dans leurs habitudes (Céard reprend le grand combat de Flaubert contre la bêtise). Pour la première fois peut-être, le roman français ose une apologie négative de l'égalité des sexes : hommes et femmes se valent, rien ne les distingue ni ne les hiérarchise. Mais leur égalité nouvellement proclamée n'est que celle de l'échec et de la médiocrité.