Tous les soirs, à l'heure où ces poèmes cadenassent leur porte, j'entends cet homme aimé arpenter les pages, indifférent aux mots qui disent sa mort.... > Lire la suite
Tous les soirs, à l'heure où ces poèmes cadenassent leur porte, j'entends cet homme aimé arpenter les pages, indifférent aux mots qui disent sa mort. Mots douloureux qui le suivent à distance, attentifs au bruit de leur pas d'encre. Tous les soirs, à l'extérieur des murs de ces poèmes, une femme frappe aux vitres d'un cour qui s'agrippe aux barreaux de son sang.