Age : 8-10 ans - Niveau de lecture : CM1 - CM2En classe, l'instituteur a essayé d'expliquer à ses élèves que chatter sur Internet pouvait être dangereux.... > Lire la suite
Age : 8-10 ans - Niveau de lecture : CM1 - CM2En classe, l'instituteur a essayé d'expliquer à ses élèves que chatter sur Internet pouvait être dangereux. Mais Benjamin n'en a que faire. Sur le Net, il a rencontré un supercopain, Nicolas. Ils passent des heures à discuter via webcam. Donc, franchement, Benjamin ne voit pas où est le problème, il n'y a rien de sinistre dans leur histoire d'amitié. Du moins jusqu'à ce qu'il découvre où Nicolas habite.Un mini-roman plein de mystères !Partager un moment de complicité avec votre enfant tous les soirs avec les histoires de TireLire, des petits livres pour découvrir le plaisir de la lecture. EXTRAIT : - Oseriez-vous aller vous coucher en laissant la porte de votre maison grande ouverte ?L'ensemble de la classe fait clairement « non » de la tête.- Et pourtant, ajoute Monsieur Laval, des milliers de personnes dans ce pays se laissent abuser, parce qu'ils ne sécurisent pas leur ordinateur ! Dans la classe, les enfants ne comprennent pas très bien. En quoi cela les concerne-t-il ? Il s'agit tout de même d'une affaire de grandes personnes.- Et oseriez-vous, reprend l'instit, laisser entrer un inconnu dans votre maison ? Et entameriez-vous une discussion avec lui ?À nouveau, les élèves secouent la tête.- Et pourtant, dit l'instituteur, certains d'entre vous le font tous les jours.- Je n'ai jamais fait une chose pareille ! s'écrie Benjamin, un peu fâché.- Alors, c'est que tu n'as jamais chatté avec quelqu'un, réplique Monsieur Laval en souriant. Tous les regards sont à présent clairement tournés vers Benjamin. Personne ne passe plus de temps que lui derrière un ordinateur, c'est sûr !- Mais chatter, c'est tout de même beaucoup moins dangereux que de laisser un inconnu rentrer comme ça dans la maison pour discuter ! s'exclame le garçon.- Je n'en suis pas si sûr, répond l'instituteur. Lorsque tu chattes, tu ne peux pas savoir avec certitude à qui tu as affaire, et encore moins quelles sont les intentions de ton interlocuteur. Les derniers mots de Monsieur Laval résonnent comme un avertissement.- Bon, nous approfondirons le sujet demain, conclut-il.