« On apprend beaucoup des chagrins d'amour. Malgré cela, la plupart des parents veulent à tout prix les éviter à leurs enfants. Seule la joie est... > Lire la suite
« On apprend beaucoup des chagrins d'amour. Malgré cela, la plupart des parents veulent à tout prix les éviter à leurs enfants. Seule la joie est fréquentable. Le reste, il vaut mieux l'éviter. Et pourtant.Et pourtant, celui qui se souvient de ses peines de cour sait combien elles lui ont appris à aimer. Celui qui prend le temps de se souvenir devine aussi que c'est souvent à travers ces histoires douloureuses que son identité s'est édifiée. » B. H. Non, un chagrin d'amour n'est pas une impasse affective ou une maladie honteuse dont on ne parle pas en famille et qu'on soigne éventuellement à coups de médicaments. C'est un jalon essentiel dans l'histoire de chacun. Encore faut-il, qu'on soit grand ou moins grand, être bien accompagné pour transformer ce chagrin et mobiliser les ressources qui permettront de se relever et de mieux aimer ensuite !Bruno Humbeeck est psychopédagogue. Spécialiste des situations de rupture, chercheur en sociopédagogie familiale et scolaire, il anime également une émission de télévision Une éducation presque parfaite en Belgique.