Après "L'oil américain" (Soleil natal, 1991), Simonomis poursuit avec bonheur "cette écriture où la réalité dérape" (poèmes en prose, contes courts,... > Lire la suite
Après "L'oil américain" (Soleil natal, 1991), Simonomis poursuit avec bonheur "cette écriture où la réalité dérape" (poèmes en prose, contes courts, voire mini-nouvelles), qui nous emmène en des domaines insolites, bizarres, étranges, incongrus, comme "Un âne sur le toit". S'il faut parler de cousinages - et non d'influences, la voix de Simonomis étant d'une ébouriffante originalité - on peut penser à des aînés comme Alphonse Allais, Boris Vian, Tristan Bernard, Jean Tardieu, Aloysius Bertrand, Raymond Queneau, Luc Decaunes, Alfred Jarry ou Max Jacob, parmi vingt autres, le mystère et l'humour étant forces communes.