Il demeure étrange d'avoir un corps qui va au sol en se segmentant. Un animal guette, à partir de sa tête, ce qu'il est jusqu'à ses pieds. Et comme... > Lire la suite
Il demeure étrange d'avoir un corps qui va au sol en se segmentant. Un animal guette, à partir de sa tête, ce qu'il est jusqu'à ses pieds. Et comme il marche, son attention se rythme ; et comme il marche dans la mer, elle se dilate. Il demeure étrange d'avoir un corps dont la distinction s'éprouve dans l'échange avec le monde. Maintenant, l'animal peut guetter à partir de ses pieds. Marcher fait son corps et la mer. On dirait que son attention approche d'un équilibre mouvant : densité souple qui ferait qu'un chant commence.