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Le roman s'ouvre alors que sonne l'heure de la retraite pour Sawwah et la fin de son expatriation professionnelle. Il espère maintenant profiter paisiblement de son bled natal et de ses chers oliviers, et retrouver l'être qui lui a transmis la vertu de son essence.
Cependant, au moment même où l'année 2010 tire sa révérence, Sawwah est saisi de sombres pressentiments. Il perçoit les signes avant-coureurs d'inquiétants bouleversements sociaux. Quelques semaines plus tard, la débâcle de l'ancien régime politique et sa banqueroute étatique sont suivies de la révolte anarchique. C'est à partir de cette période postrévolutionnaire que le récit prend une tournure pessimiste, évoquant la succession désastreuse des régimes qui ont pris la Tunisie en otage, la faisant marcher à reculons et sombrer dans un abîme ruineux.
Sawwah n'a plus de larmes pour pleurer le sort de son pays natal. Pour apaiser sa détresse et adoucir sa douleur, il fait des escapades imaginaires dans l'espace et dans le temps en se remémorant les bons souvenirs de sa belle Tunisie d'antan.
Le hasard a voulu qu'Abdellaziz Ben-Jebria commence sa scolarité l'année de l'indépendance de sa Tunisie natale. Ses admirables enseignants lui avaient inculqué la passion de la littérature française et de la poésie arabe. Il rêvait déjà d'écrire. Le destin l'a ensuite mené à une carrière de recherche biomédicale internationale, avant de lui laisser quelque loisir pour se consacrer à sa passion de l'écriture.