« Samaël dévoyé, le très pur. En un clin d'oil, rendre le monde à ton image. Telle est l'alliance que ta pensée veut sceller, Faust du pur souci ! »... > Lire la suite
« Samaël dévoyé, le très pur. En un clin d'oil, rendre le monde à ton image. Telle est l'alliance que ta pensée veut sceller, Faust du pur souci ! » Comment reconnaître l'énigmatique fils des Matinaux ? Yves Nicodème offre les indices délicats de ce tribut rythmé par la marche vers l'aube, et accordé à l'entre-deux pas. « Celui qui est sur la voie, porte en lui le talisman de ses rencontres. » L'harmonie de l'évocation célèbre les retrouvailles avec la « secrète incarnation d'une lignée très pure ». Elle transmet le souffle même du pays aimé qui, en contrepoint, murmure aux oreilles initiées du pèlerin : « Es-tu celui qui court son propre chemin, l'incompatible signe, le banni, grand maître d'inclémence ? »