Après avoir lancé son célèbre cri "La Propriété, c'est le vol" en 1840, Proudhon n'a pas cessé, tout au long de sa vie mouvementée, de repenser... > Lire la suite
Après avoir lancé son célèbre cri "La Propriété, c'est le vol" en 1840, Proudhon n'a pas cessé, tout au long de sa vie mouvementée, de repenser ce problème de la propriété qu'il considérait comme la clef du monde futur. Dans ses dernières années, après la révolution de 1848, les épreuves de la prison et de l'exil, il formule, en un court volume inachevé, ses ultimes réflexions sous le titre Théorie de la propriété. On y retrouve ses interrogations permanentes : comment échapper à la fois au capitalisme sauvage, créateur d'inégalités et d'exploitation, et au communisme, créateur d'oppression et de misère ? Comment lutter contre l'emprise de l'Etat prédateur, toujours menaçant pour les libertés des citoyens ? Il n'est pas de réponse simpliste à ces questions, mais il faut rechercher de meilleurs équilibres économiques et sociaux : le fédéralisme socio-économique, l'autogestion, le mutuellisme et un véritable droit économique peuvent réaliser l'anarchie positive, condition des libertés et de la justice.