Les vies humaines glissent sur l'écorce des arbres, la voix des hommes se brise contre leur chair ligneuse. De toute sa hauteur et dans toute sa dureté,... > Lire la suite
Les vies humaines glissent sur l'écorce des arbres, la voix des hommes se brise contre leur chair ligneuse. De toute sa hauteur et dans toute sa dureté, l'arbre offre à l'homme le spectacle froid de la permanence. Et lui, fugitif, le regarde, le prie, avant de l'insulter et de disparaître dans son ombre. Poèmes de l'éphémère face à l'intemporel, de la vie qui fuit entre les doigts de chair mais reste prisonnière des racines, qui la retiennent dans leur poigne de bois comme la tourbe du monde.