Le 13 novembre 2015, la France, ébahie, apprenait qu'elle était en guerre. Un nouveau
terrorisme était né. Si les cibles visées avaient, jusqu'alors, généralement valeur de symbole - commissariats de police, mosquées, synagogues, journaux ou officines gouvernementales -, dorénavant, on visait la rue. Personne n'était à l'abri.
Un terrorisme mondialisé. Si la France venait d'être touchée (et allait encore l'être), ce n'était pas le seul pays figurant sur la liste de l'ennemi maintenant déclaré: Daesh ou le groupe État islamique.
New York avait été frappée, de même que Londres, Madrid, Moscou, Istamboul, Casablanca, ou encore Bamako. Et la liste ne manquerait pas de s'allonger.
Un terrorisme né des politiques occidentales. Car Daesh n'est que l'héritier du système mis en place par Washington, au début des années 1980, pour contrer l'Armée rouge en Afghanistan. Ce sont ces moudjahidines, entraînés et formés au Pakistan par la CIA, qui constituent aujourd'hui la pire menace visant l'Occident!
Pour la première fois de l'histoire moderne, une organisation rebelle vouée à la lutte aux « infidèles » de toutes sortes, occupe un territoire grand comme la moitié de la France, lourdement armée non seulement d'un arsenal traditionnel, mais aussi de
technologies des plus sophistiquées.
Pire encore: le danger vient maintenant de l'intérieur des pays occidentaux et le nombre de terroristes potentiels ne cesse de croître.
Aujourd'hui, en France seulement, 4 000 personnes se seraient ralliées à la cause de l'Islam radical.
Dans cet ouvrage fort bien documenté, l'auteur offre un portrait saisissant de ce nouveau terrorisme: ses origines, son histoire, son évolution, ses armes de propagande et ses forces obscures. Un ouvrage essentiel, d'une terrible actualité.
Après des études en communications, section journalisme au Cégep de Jonquière, et des études de russe à l'Université de Montréal, Pierre H.
Richard a été journaliste durant plus de 30 ans. Il a, entre autres, occupé les fonctions de reporter à Radio-Canada, de chef de pupitre et chroniqueur judiciaire au Journal de Montréal et au Journal de Québec. Il fut également responsable de la page internationale au Journal de Montréal, il a été le premier correspondant franco-canadien à Moscou. Il a aussi travaillé pour plusieurs magazines dont Point de mire, Québec rock et La grande Tournée, il a aussi écrit des dizaines de livres pour différentes maisons d'édition.
En 1990, il a été Récipiendaire du prix de la Chambre de Commerce de Châteauguay pour la meilleure couverture journalistique de la crise autochtone.