La campagne que j'habite une partie de l'été, durant les trop courts loisirs que me laissent mes devoirs, est voisine du monastère de la Trappe de... > Lire la suite
La campagne que j'habite une partie de l'été, durant les trop courts loisirs que me laissent mes devoirs, est voisine du monastère de la Trappe de Mortagne, vulgairement appelée la Grande-Trappe, parce que l'abbé de cette maison est supérieur de toutes les autres.
Laissez-moi d'abord vous dire quelques mots de cette chère campagne que j'aime comme le passé qu'elle me rappelle. Là s'est écoulée une partie de mon existence ; là j'ai vécu ces douces années de l'enfance, dont le charme n'est surpassé par aucune des joies de la vie !
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.