Quoi de mieux, pour essayer de"dire la Corée", que de s'adresser directement à l'un de ceux qui ont placé l'analyse de la coréité au centre de leur... > Lire la suite
Quoi de mieux, pour essayer de"dire la Corée", que de s'adresser directement à l'un de ceux qui ont placé l'analyse de la coréité au centre de leur recherche. Le prosateur Yi Ch'ôngjun, décédé l'an dernier, y a consacré l'essentiel de son oeuvre. En littérature, cela donne une tentative d'exprimer lehan, mais pas sous sa forme de récupération nationaliste par le dictateur Pak Chônghûi, souvent reprise de façon non critique : il aurait exprimé la souffrance spécifique du peuple coréen, qui aurait toujours été victime des autres sans jamais être agresseur.