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Depuis Longin, la pensée du sublime s'attache à rendre raison de ce qui est considéré comme l'expérience la plus « haute » ou la plus parfaite de la vie humaine. Cette pensée séculaire s'est constituée comme une science du tout manifesté. Or, l'assemblage d'archè et de technè tendrait à convaincre que l'architecture accomplit cette manifestation. L'architecture ne réalise-t-elle pas, selon l'harmonia, une totalité indivise ? Elle ne saurait ainsi se séparer de ce que la pensée du sublime fait choix d'appréhender. Le présent essai tente de soutenir et de suivre cette allégation, proposant, avec une entente foncière du sublime et de l'architecture, une intelligence de leur commune et discrète occurrence dans l'époque moderne.