Mémoire
Les mots sont d'obscurs miroirs
Un jardin négligé avec des gravats des ronces des orties.
Ici la lumière du jour balaie
Des objets furtifs, le faux semblant des souvenirs.
Il y a d'imprudentes randonnées,
Des fenêtres toujours closes, des terrasses
D'où l'on perçoit au loin la mer, on y voyage
La nuit tombée.
[...]
Tout ce désordre des pages, des portraits,
Des éclairs lointains, des souffles dispersés.
Moi entre le possible et l'impossible
Cherchant une improbable clé.