« Tu sais, maman quand tu seras morte, j'épouserai papa », disait une gentille fillette de ma connaissance. Bien sûr ! mais de là à passer aux... > Lire la suite
« Tu sais, maman quand tu seras morte, j'épouserai papa », disait une gentille fillette de ma connaissance. Bien sûr ! mais de là à passer aux actes ! Dans Peau d'Ane : « ... ma femme est morte, j'épouserai ma fille ». Et le Roi passerait volontiers aux actes ! C'est peut-être la raison pour laquelle Peau d'Ane est moins joué que les autres contes de Perrault. Car, il y a comme qui dirait « un os ». C'est pourquoi j'ai pensé que, ma foi, le Roi ivre de chagrin pouvait en avoir été un certain temps « déphasé », au point de ne plus se souvenir de sa fille. Pudibonderie ? Nullement. Amour de ce qui est sain. Relecture, comme on dit de nos jours, lorsqu'on viole un chef-d'ouvre ? pas davantage. Un petit coup de gomme, comme on en donnait à l'école du temps des porte-plumes quand il y avait un beau pâté sur le cahier blanc !