Alice Dubourg, fille et épouse d'avocats fiscalistes de grand renom, et François Villon, inspecteur de la brigade de répression du banditisme, entretenaient une relation adultère, jusqu'à ce qu'ils se fassent assassiner en plein jour... Assassinés en plein jour dans une imposante demeure à Sceaux. Cette affaire d'adultère fait grand bruit, d'autant qu'il s'agit d'Alice Dubourg, fille et épouse d'avocats fiscalistes de grand renom, et de François Villon, inspecteur de la brigade de répression du banditisme et meilleur ami d'enfance du mari trompé.
La Scientifique n'a relevé aucun indice. Le fils aîné du couple Dubourg, rentré inopinément chez lui, a découvert la scène. Retrouvé errant dans le RER, il a été hospitalisé en état de choc. La police piétine. Mais si l'enquête n'apprend rien sur l'assassin, elle éclaire de sa lumière crue le véritable visage des protagonistes. Les masques tombent tandis que la vie continue. Élisabeth Villon et Henri Dubourg doivent rebâtir un quotidien pour les quatre orphelins, qui n'ont plus qu'eux pour croire en l'avenir.
Aucun indice a priori, l'enquête avance lentement... Découvrez un polar psychologique bien mené qui révèle peu à peu la face cachée des différents personnages qui tentent difficilement de reconstruire un quotidien. EXTRAITÀ l'arrière de la maison, la porte de la cuisine n'était pas verrouillée. Il espérait tout de même ne rencontrer personne. Il se faufila à l'intérieur. L'ouïe en alerte, il traversa la cuisine, pénétra dans le salon.
Sur le canapé de cuir crème, un blouson noir capta l'attention du visiteur. Il hésita : effectuer un demi-tour et renoncer à ce qu'il était venu chercher ou tenter le diable ? L'attrait de l'aventure agissait sur lui comme une drogue. Le besoin de se mesurer à un adversaire digne de ce nom, quitte à se prendre une rouste, estompa tout réflexe de survie. Mais surtout, elle le narguait avec sa passivité ostentatoire.
Elle, l'arme muselée dans son holster. Il redoubla de vigilance. Il franchit la distance qui le séparait de l'objet de la tentation. Déjà, il soupesait l'engin, inspectait la ligne du canon et la courbe de la détente. Il déplaça l'appendice qui servait de cran de sûreté. Un gémissement figea l'apprenti cow-boy. Gagné par une curiosité malsaine, il s'engagea dans l'escalier. À l'étage, toutes les portes étaient closes, sauf celle au fond du couloir.
Aux gémissements, rires et chuchotements succéda un râle bestial. Attiré par les bruits d'alcôve, l'intrus se risqua jusqu'au seuil de la porte ouverte. La scène qui s'offrit à lui le pétrifia. Le buste, bruni par de savants artifices, se cambrait au-dessus d'un torse musculeux. De la nuque tombait en cascade un épais flot d'une chevelure châtain. À PROPOS DE L'AUTEURPassionne?e de lecture, de cine?ma et d'e?criture, Patricia Bertin reprend tardivement ses e?tudes pour re?ussir un master en lettres modernes.
Depuis qu'elle a pris sa retraite, elle ne cesse de publier, des polars principalement : Car mon pe?che?, moi, je le connais, 2013 ; Margot, 2015 ; Judith et le croquemitaine, 2016 qui a rec?u le Prix France de la Journe?e du manuscrit francophone. Elle vit a` Paris, d'ou` elle est originaire.