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Chaque jour, je m'amuse quelques minutes à observer les petites souris à qui ma bonne femme enseigne les douces caresses du judo ; c'est un spectacle dont je ne me lasse pas, mais ma Rosiane a des griffes et sait s'en servir, alors je n'insiste pas, et je monte à l'étage où perche mon bureau pour y attendre les caves qui ont besoin des services d'Antoine Valère, Tony pour les dames, l'as des services privés. Je me sens de bonne humeur en ouvrant mon courrier ; comme d'habitude, il ne contient pas grand-chose : une facture, trois prospectus, et la lettre d'un vieux cornichon, qui m'envoie une bafouille pour me remercier de lui avoir fait obtenir son brevet de cocu de premier classe et, par la même occasion, me signale qu'il va me verser une portion de son bel osier sur mon compte en banque. Les cocus ! ce qu'il peut y en avoir sur Terre ! Enfin, c'est pas à moi de les juger car, grâce à eux, j'amasse pas mal de pognon...