L'auteur enferme son cri, son errance, (la roue du Tarot) sa déchirure, entre les lignes enflammées d'un poème d'amour qui éclate à la première... > Lire la suite
L'auteur enferme son cri, son errance, (la roue du Tarot) sa déchirure, entre les lignes enflammées d'un poème d'amour qui éclate à la première page. Elle s'en sert en quelque sorte comme les pages de garde du livre. Entre les rives de ce temps retrouvé, de cette transfiguration accomplie, elle situe le souvenir. Et c'est bien d'une blessure qu'il est question. C'est bien ici, l'âme qui épanche son sang. Cette blessure, (je songe à la chanson de Léo Ferré) se détaille, se construit, s'amplifie, se résorbe peut-être, au travers d'un flot incessant d'images, de réminiscences, d'allées et venues dans les labyrinthes de la mémoire.