Du haut en bas de l'échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l'homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent... > Lire la suite
Du haut en bas de l'échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l'homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent aux fêtes de cour ou aux tour-nois, lisent, font de la musique, festoient. Les autres, paysans, bourgeois et même prêtres, participent à d'innombrables fêtes dont l'Église cherche à limiter les « débordements » et à codifier les résurgences païennes. Tous boivent ferme, pratiquent le sport et les jeux de société, fréquentent les bains publics. La synthèse riche et colorée de Jean Verdon, jamais entreprise jusqu'à présent, nous montre une civilisa-tion qui sait compenser la dureté et la brutalité du quotidien par une imagination, une santé mentale, un débordement de vie difficilement imaginables aujourd'hui. Dans la mesure où la connaissance des loisirs est une composante fondamentale de l'histoire des attitudes devant la vie, son travail constitue un livre majeur.