La mort d'Alexandre ouvre une crise sans précédent, moins parce qu'il n'y a pas d'héritier que parce que le Conquérant avait laissé un projet politique... > Lire la suite
La mort d'Alexandre ouvre une crise sans précédent, moins parce qu'il n'y a pas d'héritier que parce que le Conquérant avait laissé un projet politique inachevé, dont les Macédoniens et les Grecs ne voulaient pas. Le monde hellénistique est donc une création nouvelle, où les armées construisent des royaumes, où cités grecques et peuples non grecs aménagent leur place. Un siècle et demi plus tard, Rome, qui s'est sentie menacée par les rois et ne tolère pas de puissance militaire rivale, remodèle ce monde en affirmant la liberté des cités et des peuples, pour peu qu'elle s'exerce au sein de l'Imperium romain. Cet ouvrage analyse certains comportements des différents acteurs dans une période où la cité antique atteint à sa plénitude architecturale, où les échanges font la richesse d'Alexandrie, de Rhodes ou de Délos, où la guerre passe de l'affrontement des lourdes phalanges au banditisme, où le triomphe de l'hellénisation conduit à l'épanouissement d'une culture qui s'affirme comme la Civilisation.
Ancien directeur de l'Ecole française d'Athènes, il a effectué des fouilles en Grèce (à Thassos) spécialiste de l'histoire de la monnaie et de ses effets socio-économiques sur la société et sur la mentalité grecques.