Chez Romain Rolland, la métaphore n'est pas une simple figure de rhétorique : elle se substitue à l'expression propre pour atténuer ses effets. Elle... > Lire la suite
Chez Romain Rolland, la métaphore n'est pas une simple figure de rhétorique : elle se substitue à l'expression propre pour atténuer ses effets. Elle tient lieu d'expression musicale chez cet homme dont la vocation a été contrariée ; par son pouvoir de déjouer les censures, elle peut dire l'ineffable et exprimer l'inavouable. Enfin, elle s'inscrit dans le droit fil du vécu de l'écrivain, de sa quête religieuse de"l'Etre", dieu caché analogue à celui de Pascal, toujours pressenti, finalement révélé.