Leonor Fini bat les cartes de l'imaginaire et les couleurs de son jeu - tragique - dérision, beauté, monstruosité, ont les mêmes valeurs. Ce monastère... > Lire la suite
Leonor Fini bat les cartes de l'imaginaire et les couleurs de son jeu - tragique - dérision, beauté, monstruosité, ont les mêmes valeurs. Ce monastère est-il un sanatorium ? À quel dieu ces moines sont-ils voués ? À quoi sert le régime des curistes qui semblent échappés d'un vieux film muet ? Le récit suit les règles précises du rêve qui brasse le résidu hétéroclite de la mémoire. Et si, du désordre somptueux de la Fête surgissent les figures du Roi et du Pendu, si elles prennent place dans une scène que nous croyons reconnaître, il n'y a là d'autre symbole que la reconnaissance du rôle privilégié du rituel.