Biographie de Thierry Moulonguet
Jean-Pierre Naugrette est né en 1955. Ancien élève de l'École normale supérieure, professeur de littérature anglaise à l'Université de la Sorbonne Nouvelle, membre du comité de rédaction de La Revue des deux mondes, il est essayiste, traducteur, romancier, et grand amateur de football.
Richard Millet est écrivain. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont, en 2014, Le Corps politique de Gérard Depardieu (Pierre-Guillaume de Roux) et Sibelius, Les Cygnes et le Silence (Gallimard).
Né à Budapest en 1941, Adam Biro quitte la Hongrie en 1956 pour faire ses études à Genève.
Il a publié plusieurs recueils de nouvelles comme Louise s'habille (Le Passage, 2002) ou Tsigane (Metropolis, 1998). Il est l'auteur d'un roman, Quelqu'un d'ailleurs (Flammarion, 1996), et a écrit des pièces pour France Culture. Il a également fondé sa propre maison d'édition en 1987, les éditions Adam Biro, une maison d'édition parisienne de livres d'art. Ses deux recueils de nouvelles (Deux Juifs voyagent dans un train et Le Marchand de lunettes) sont parus en 2007 et 2009 chez Belfond.
Professeur de littérature française du XVIIIe siècle à l'Université Paris IV-Sorbonne, Michel Delon est un spécialiste du siècle des Lumières (en particulier de l'histoire des idées et de la littérature libertine) qu'il a décrit pendant des années dans Le Magazine Littéraire et continue de décrire dans diverses autres revues.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur cette époque, dont L'invention du boudoir, et l'éditeur, notamment, du Dictionnaire européen des Lumières (1997), des OEuvres de Sade et des Contes et romans de Diderot dans la « Bibliothèque de la Pléiade ».
Il a publié chez Albin Michel Le Principe de la délicatesse (2011) et Diderot, cul par-dessus tête (2013), pour lequel il a reçu le Prix littéraire Paris-Liège.
Olivier Guez est l'auteur, entre autres, de L'Impossible retour, une histoire des juifs en Allemagne depuis 1945 (Flammarion), Éloge de l'esquive (Grasset) et LesRévolutions de Jacques Koskas (Belfond).
Il a reçu en 2016 le prix allemand du meilleur scénario pour le film Fritz Bauer, un héros allemand.
Sébastien Lapaque est critique au Figaro littéraire, il est né à Tübingen en 1971.
Il a publié des essais consacrés à Georges Bernanos, des romans (Les Idées heureuses, Actes Sud, 1999, prix François Mauriac de l'Académie française), une anthologie et un recueil de nouvelles (Mythologie française, Actes Sud, 2002, Bourse Goncourt de la nouvelle). Il est aussi l'auteur de Chez Marcel Lapierre (Stock, 2004), Le petit Lapaque des vins de copains (Actes Sud, 2006) et, plus récemment, Il faut qu'il parte, chez Stock.
Frédéric Verger est né en 1959.
Il enseigne le français dans un lycée de la banlieue parisienne.
Arden est son premier roman.
Crise de l'intermittence, épuisement d'un « théâtre d'art de service public », lassitude face à la posture souvent ressentie comme hégémonique du « maître en scène » : vivons-nous dans une époque hostile au drame ?
Oui, si l'on en croit la tendance théorique dominante du « postdramatique », et si l'on considère le « drame » dans son acception étymologique, comme représentation d'une « action », et par conséquent comme possibilité même d'une action du théâtre sur la société.
Allant dans le même sens, l'opinion commune, y compris chez les spécialistes, tend à embaumer les arts de la scène en les opposant aux industries culturelle et au divertissement de masse - discours louable qui se présente comme une défense, mais dont on voit bien de quelle manière il risque d'enterrer vivant le théâtre en le mettant « hors-jeu ».
Le constat de crise ne suffit pas, non plus que l'appel au renouveau d'un ludisme et des traditions du tréteau.
Encore faut-il observer les propositions scéniques contemporaines afin de discerner d'où vient la déstabilisation de normes en grande partie figées par les routines du service public culturel, et quelles sont les nouvelles formes de confrontation scénique de l'ouvre et de la vie à même de réactiver la fonction sociale du théâtre.
Patrick Kéchichian est né à Paris en 1951. Il est journaliste, critique littéraire et écrivain.
Philippe Trétiack est grand reporter au magazine Elle et écrivain.
Il a publié divers essais sur la résistance à la mafia, l'agitation, l'architecture en crise, la politique... Derniers livres publiés : Grave mode (Stock, 2003) Oui, vous pouvez devenir journaliste en 45 minutes chrono et Oui, vous pouvez devenir chinois en 45 minutes chrono (2007) avec Pierre Antilogus chez NIL.