Dans cet essai, l'auteur s'est appliqué à restituer la figure de Descartes philosophe et savant en même temps qu'homme habité par l'espoir de prolonger... > Lire la suite
Dans cet essai, l'auteur s'est appliqué à restituer la figure de Descartes philosophe et savant en même temps qu'homme habité par l'espoir de prolonger la vie. Pas à pas Descartes vit cet espoir s'effondrer au point d'écrire à Chanut qu'au lieu de vaincre la mort, il avait (en sa morale) trouvé le moyen de ne pas la redouter. C'est dans la perspective ouverte par cette ambition qu'Alexis Philonenko a analysé les grands textes de Descartes depuis les « Regulae ad directionem ingenii » et le « Discours de la méthode », jusqu'aux données des « Meditationes de prima philosophia ». Cet aspect, un peu occulté, de l'esprit cartésien permet de rendre plus raisonnables certains passages audacieux que l'on apprécie généralement mal dans l'économie du système cartésien. La phrase-clef est la suivante : La conservation de la santé a toujours été le principal but de mes études.