Le 14 mai 1610, le couteau de Ravaillac emporte la vie du roi le plus populaire de l´histoire de France. Treize jours plus tard, l´assassin est écartelé... > Lire la suite
Le 14 mai 1610, le couteau de Ravaillac emporte la vie du roi le plus populaire de l´histoire de France. Treize jours plus tard, l´assassin est écartelé en place de Grève. Il y a eu enquête, torture minutieuse et procès. Mais la rapidité de la procédure laisse le champ libre à toutes les supputations. Ce régicide était-il le geste d´un exalté mystique mû par sa propre folie ou l´acte d´un maniaque « instrumentalisé » - dirait-on aujourd´hui - par les auteurs de sourdes menées ? A-t-on voulu enterrer un vaste complot incluant des proches du « bon roi » ? Cherchait-on plus simplement à éviter que les interrogations du bon peuple de France n´en viennent à mettre à mal la continuité monarchique et l´héritage dynastique des Bourbon ?Bienvenue dans le mystère Ravaillac. Il prend racine entre Dieu et diable, à l´époque de la sorcellerie vivace et des extases spirituelles, des flamboyants adultères royaux et des philtres d´amour. Il n´a cessé d´alimenter, depuis quatre siècles, les thèses les plus diverses. L´auteur a choisi d´en recenser les principales et de les confronter au jugement contemporain. Cette démarche lui permet une approche originale, consistant à situer Ravaillac dans la très longue cohorte des assassins politiques de l´Histoire. Dans un style vif, Jean-François Bège invite le lecteur à une promenade moderne autour d´un vieux sujet, revisité sans tabou ni conclusions trop hâtives. Journaliste attaché à ses origines béarnaises, Jean-François Bège a longtemps été directeur de la rédaction de Sud Ouest à Paris. Depuis 2004, il se consacre au livre et à l´édition. Ce fin connaisseur des coulisses du pouvoir a notamment publié Les Béarnais en politique (Éditions Cairn), vaste fresque allant de Gaston Fébus à nos jours en passant par Henri IV et Bernadotte.