La nécessité de la littérature n'est pas évidente au premier coup d'oil. Répond-elle à un besoin fondamental de l'Homme, ou n'est-elle qu'un épiphénomène... > Lire la suite
La nécessité de la littérature n'est pas évidente au premier coup d'oil. Répond-elle à un besoin fondamental de l'Homme, ou n'est-elle qu'un épiphénomène des classes privilégiées ? Entre l'aède ou le griot des sociétés primitives et certains auteurs très hermétiques d'aujourd'hui, y-a-t-il une filiation ? Comme sa nécessité est incertaine, son essence est élusive. Est-elle un pur exercice de langage ou un engagement vital ? Un jeu gratuit ou un acte ? Depuis environ un siècle, ses moyens ou même sa légitimité ont été contestés. On distingue une tendance « vitaliste » et une tendance « formaliste » qui toutes deux se définissent par des refus. Quels sont ces refus et que signifient-ils ? La littérature telle qu'elle se pratique en cette fin de siècle a-t-elle enfin des chances de survie ?