Quelle belle journée pour mourir

L'écriture a toujours été pour l'auteur un refuge, un exutoire face aux tourments de l'âme. Depuis son plus jeune âge, il s'est investi corps et esprit dans de nombreux projets, souvent au détriment de son bien-être. Lorsque le trouble borderline s'est manifesté, son fragile équilibre émotionnel a basculé, laissant place à une spirale destructrice. Dans ce recueil, il partage trois années de sa vie marquées par ce diagnostic, entre crises, doutes et questionnements.
Pourquoi écrire ? Il n'est ni psychiatre, ni thérapeute, mais une personne qui tente de survivre au quotidien, naviguant dans un monde bouleversé par des émotions intenses et imprévisibles. À travers des textes crus et sincères, il aspire à briser le silence autour des troubles mentaux. Ce n'est pas seulement son histoire ; c'est aussi celle de ses proches, dont les témoignages viennent enrichir ce récit.
Ensemble, ils offrent un message d'espoir à tous ceux qui souffrent, qu'ils soient directement touchés par la maladie ou simplement en quête de réconfort. Il s'agit d'un appel à la compréhension, à la bienveillance et à la solidarité envers ceux qui, comme lui, luttent chaque jour pour trouver un équilibre. «?Dissimulés par l'ennui, mes désirs de mort aux propriétés ubiquistes interceptaient tout jugement raisonné.
Une âme perdue qui dépérit lentement, un besoin vital d'intensité comme éveil nécessaire, le sommeil comme parade aux tourments. Les plaisirs épicuriens devenus fantasmes paraissent si loin. »