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Les psychothérapies actuellement engagées dans les univers des pathologies-limites, des autismes, des psychoses, posent à la métapsychologie des questions qui requièrent de nouvelles recherches. Conformément à cette exigence, les travaux présentés ici tissent indissociablement théorie et clinique, pour approcher la question des rapports entre corps et langage, entre pulsions, représentations, langage. Sur ce sujet, André Green s'attache à déployer les implications sous-jacentes aux hypothèses freudiennes des années 1920-1929. Les inductions qu'il opère, et qu'il confronte aux travaux post-freudiens (notamment lacaniens), et aux problématiques cliniques actuelles, amènent à découvrir des processus psychiques insoupçonnés dans la clinique des névroses, ils sont qualifiés par A. Green de travail du négatif. Inscrit au cour du mouvement psychanalytique contemporain, ce discours vivant s'articule particulièrement ici aux recherches de C. et S. Botella et de F. Guignard. La discussion in statu nascendi de quelques séances psychothérapeutiques d'une enfant autiste et d'une jeune schizophrène, offre dans ce contexte des avances théorico-cliniques importantes.