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Fernando d'Almeida fait partie de ces Poètes qui font confiance, de toutes leurs forces, à la parole « confrontée à l'essentiel de l'universel ». Cette poésie dit le mystère du quotidien, le cheminement du langage dans l'essence des choses. Un ample mouvement verbal parcourt ce poème unique dont le lieu d'émergence reste provisoire comme le lieu de l'être « allant à la conquête sereine des icônes ». Une sûre vision panthéiste se dessine dans cette création où, par la maîtrise du mot, d'Almeida parvient à se maintenir à la crête d'un langage sans cesse éclaté. Alain Rouch et Gérard Clavreuil, parlant de Fernando d'Almeida dans Littératures nationales d'écriture française (Paris, Ed. Bordas) écrivent : « Ce poète appartient au petit clan d'initiés qui, ne se permettant aucune concession, ne savent rien écrire qui ne soit beau, profond et original ». Et Léopold Sédar Senghor de renchérir; « incontestablement, vous avez cette vertu majeure des poètes qui est d'être en puissance d'imagination et, plus précisément, de créer des images symboliques neuves. J'ai constaté, également, cette maîtrise parfaite de la langue française qui vous permet de Jouer avec les mots ». (Lettre à l'auteur).