La peinture des Juifs occupe une place considérable dans La Recherche du Temps perdu. Ce qu'elle révèle d'ambigu, de blessé montre qu'une souffrance... > Lire la suite
La peinture des Juifs occupe une place considérable dans La Recherche du Temps perdu. Ce qu'elle révèle d'ambigu, de blessé montre qu'une souffrance identitaire, liée à ses origines maternelles, existait dans l'âme de Proust. Une étroite parenté relie la souffrance juive à la souffrance homosexuelle. La représentation des Juifs chez Proust procède d'un rejet partiel et d'une condamnation implicite de deux réalités impossibles à assumer tout à fait socialement et qui n'ont été complètement acceptées que dans un univers littéraire.