À mi-voix, sur un ton d'élégie, Gérard Freitag nous dit des choses infiniment simples, dont les hommes d'aujourd'hui ont perdu le secret : voici... > Lire la suite
À mi-voix, sur un ton d'élégie, Gérard Freitag nous dit des choses infiniment simples, dont les hommes d'aujourd'hui ont perdu le secret : voici la marche, la table, l'oiseau, le lac, le rythme. Voici un « mot tout noir ». Il procède à une osmose de l'être et des choses domesticables et familières avec la Nature. Nous avions oublié que nous étions associés à tout cela : une maison posée près de la forêt ; et les morts sont dans le bois dont nous nous servons comme dans la pièce la plus familière de la maison qu'ils ont connue avant nous. Présence de tout aboutit à une religiosité qui ne pèse pas, à une lumière rilkéenne posée sur la merveille de la Nature, complice de l'Emotion.