André Malraux entretient avec le roman une relation complexe. D'abord hostile, puis méfiant, il finit par s'abandonner presque malgré lui à un genre... > Lire la suite
André Malraux entretient avec le roman une relation complexe. D'abord hostile, puis méfiant, il finit par s'abandonner presque malgré lui à un genre dont il n'aura de cesse d'explorer les limites. Paradoxalement, pour l'auteur de La Condition humaine et de L'Espoir, l'expérience romanesque ne sera jamais qu'une parenthèse dans une existence tournée vers l'aventure et l'action politique, dans un itinéraire intellectuel qui a pour seule destination la profonde réflexion sur l'Art qu'on lui connaît.