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La notion de complétude institutionnelle trouve son origine dans les travaux du sociologue canadien Raymond Breton (1964), qui en a fait un outil analytique pour l'étude des modes d'organisation au sein des populations immigrantes d'abord, et des minorités ethnoculturelles et linguistiques par la suite. Depuis les années 1990, la notion a été reprise par les chercheurs qui étudient les minorités francophones du Canada, alors qu'elle a été délaissée par ceux qui travaillent dans les domaines de l'immigration et des minorités ethnoculturelles. L'objectif de ce numéro thématique est de montrer comment la notion de complétude institutionnelle demeure d'actualité pour l'étude des minorités, non uniquement au Canada, mais également ailleurs dans le monde. Il comprend, de façon plus particulière, des articles portant sur les Sorabes en Allemagne, les Hakka à Hong Kong et à Taïwan, les bascophones en France et enfin sur les minorités francophones du Canada.