A LA FRANCEI. Oublierais-je ton nom, France, France immortelle, Dans des vers consacrés aux meilleurs de tes fils ?Me supposerais-tu d'une injustice... > Lire la suite
A LA FRANCEI. Oublierais-je ton nom, France, France immortelle, Dans des vers consacrés aux meilleurs de tes fils ?Me supposerais-tu d'une injustice telleQue je puisse à ta gloire infliger ce défi ?Sous le bonnet de pourpre et la toque royale, C'est ton regard toujours qui brille et qui m'émeut... Où donc avez-vous pris, ô ma chère Vestale, Le feu de ce regard inaltérable et bleu !Je ne sais s'il me faut te chérir davantageDans tes égarements, au milieu du bonheur ? Est-ce à la vierge folle, est-ce à la vierge sageQue je dois réserver mes couronnes de fleurs ?À l'une et l'autre, France, ô maîtresse, ô patrie !Je n'imagine pas un éloge plus fierQue d'avoir su baiser, triomphante ou meurtrie, Ta face sans orgueil de grand archange clair.