Biographie de
Rémi Guérin est né en 1979. Son père, passionné de BD, l'initie dès son plus jeune à la lecture du Scrameustache, de Spirou et d'Astérix, mais surtout au rituel hebdomadaire de Pif Gadget. À l'adolescence, et après avoir délaissé quelque peu la BD au profit de Stephen King et de René Barjavel, il redevient bédévore à la lecture de Lanfeust de Troy et de Largo Winch. s'ensuit alors une frénésie qui fera de lui le plus fidèle lecteur de la bibliothèque municipale.
Il s'oriente ensuite vers des études de cinéma et de communication, par goût mais aussi par accident. et puis, lassé de s'ennuyer sur les bancs de la fac, se lance sur la marché du travail assez vite sans jamais perdre de vue son envie d'écrire. d'abord des nouvelles, puis des scénarios. C'est durant cette période qu'il fera deux rencontres décisives, d'abord avec Nicolas Mitric, et plus tard avec Éric Corbeyran, c'est ce dernier qui lui offrira l'opportunité de l'accompagner dans la réalisation de cette première série que sont Les Véritables Légendes urbaines en tant que coscénariste.
Un projet né une nuit autour d'une bouteille d'absinthe, paraît-il... Par la suite, il scénarise Explorers et Kookaburra Universe chez Soleil, puis City Hall chez Ankama en compagnie de Guillaume Lapeyre. Les éditions Glénat lui offrent l'occasion de travailler pour la troisième fois avec le dessinateur Sébastien Damour, cette fois autour d'un western racontant la vie du célèbre Allan Pinkerton. La série Pinkerton se poursuit jusqu'en 2016 et la même année, toujours chez Glénat, il sort 50 dans la collection « Flesh & Bones » avec Alexis Sentenac au dessin.
En 2019, il démarre la série Darryl Ouvremonde. Après avoir écrit une nouvelle dans l'univers du romancier Olivier Peru, Rémi Guérin se lance dans l'adaptation de son adaptation en bande dessinée.
Sébastien Tessier dit Damour est né le 19 juillet 1972 à La Roche-sur-Yon en Vendée. Il dessine dès son plus jeune âge et s'initie à la BD dès neuf ans. Il entre à la Faculté d'Arts Plastiques de Bordeaux avec l'idée de devenir professeur de dessin.
Il abandonne assez vite cette voie et par l'entremise bienveillante de Didier Crisse rencontre les éditions Delcourt au salon d'Angoulême en 1994. Un projet cyber-punk avec Jean-Pierre Pécau au scénario voit le jour. La série Nash paraît sous le label Série B. Damour y révèle son attirance pour la science-fiction, fortement nourri par le Blade Runner de Ridley Scott. Ses influences graphiques commencent avec Mobius, passent par Bernet, Liberatore, pour aller aujourd'hui vers Sergio Toppi, Mignola ou encore François Boucq.
Ses références cinématographiques sont multiples, allant de David Lynch à Fellini, en passant par Jim Jarmusch ou encore Terry Gilliam. Après 10 tomes de Nash et un album aux Humanoïdes Associés, Damour entre dans la collection Empreinte(s) des éditions Dupuis pour participer au projet collectif Pandora Box. Il réalise le tome 7 de la série, intitulé La Colère. Il développe ensuite Le Testament du Docteur M chez Delcourt, une série en 3 tomes avec Jean-Pierre Pécau au scénario, thriller fantastique où s'exprime un goût certain pour l'expressionnisme et la noirceur.
Désormais, Damour s'engage (avec Rémi Guérin au scénario) dans une série de western réaliste aux éditions Glénat, qui évoquera les enquêtes et les agissements controversés de l'agence de détectives Pinkerton, à la fin du XIXe siècle aux États-Unis. Résidant à Bordeaux, il signe du pseudonyme Damour, non par coquetterie mais en clin d'oil au nom de jeune fille de sa mère.