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Le lendemain, précisément, je devais aller - accompagné de mes père et mère - me présenter à ma future fiancée. On la disait riche, on parlait même de sa beauté. On préparait l'affaire en cachette, comme un cadeau, ou comme un piège. Ce serait l'union assortie du fils de l'entrepreneur avec la fille de l'architecte. Au vrai, mon père était maître-maçon, et j'apprenais l'architecture. On me destinait à cette carrière. Moi, je tenais à me réserver. Il me déplaisait de connaître ainsi, d'avance, les deux étapes essentielles de mon avenir. J'y voulais voir plus d'imprévu...