Ce qui m'a plu dans ces nouvelles - et ce qui m'a décidé à les éditer - c'est qu'on ne sait pas comment elles sont faites. Leurs sujets ? Difficile,... > Lire la suite
Ce qui m'a plu dans ces nouvelles - et ce qui m'a décidé à les éditer - c'est qu'on ne sait pas comment elles sont faites. Leurs sujets ? Difficile, la plupart du temps, de les définir. Ces textes, apparemment très simples, sont profondément travaillés, souvent étranges, presque toujours déroutants, car le réel et l'irréel se mêlent étroitement. Horace Pérès a le don de voir - et de nous faire voir - le fantastique du quotidien. Il n'écrit pas des récits, mais compose des climats. Nous sommes captivés par des regards, des sensations, des nuances, des remarques apparemment sans importance, désinvoltes, et qui s'avèrent essentielles. Cela semble une suite de riens et, tout à coup, on s'aperçoit que c'était beaucoup, qu'on est comblé, troublé. Il faut lire Horace Pérès, dont l'art impalpable tient de la magie.