Les pensées vives et caustiques de l'un des plus grands écrivains allemands du XIXe siècle mais qui restent d'une étonnante actualité.
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Les pensées vives et caustiques de l'un des plus grands écrivains allemands du XIXe siècle mais qui restent d'une étonnante actualité.
Ces Pensées nous rappellent à chaque page que Jean Paul Richter fut un grand " philosophe moral ", ou plus exactement un " poète moral ". Car si aucun agencement n'est décelable dans ces textes où il est question pêle-mêle d'une chose ou d'une autre, des femmes " ô sexe doux et fidèle ", de l'amour " si frêle et si délicat ", de la poésie qui " n'est pas toujours au commandement de l'écrivain ", ou de l'Allemagne " divisée en une multitude de petites parties ennemies entre elles ", c'est toujours en philosophe que Jean Paul s'empare des sujets, et est en poète qu'il les traite. C'est pourquoi il suffit d'ouvrir à n'importe quelle page ce livre pour s'affranchir du temps, sourire, s'étonner, être saisi par quelque sentence à la saveur antique et comprendre à quel point Jean Paul a éprouvé, dans le domaine de la connaissance, de ces joies intenses qui font que " celui qui trouve en soi la paix et la plénitude des idées ne veut plus chercher d'autres jouissances qu'en lui-même. "
INÉDIT