Ce livre n'est ni un mode d'emploi, ni un traité « psy ». Considérée comme suicidaire, l'auto-destruction fait peur ou fascine. Elle incite à... > Lire la suite
Ce livre n'est ni un mode d'emploi, ni un traité « psy ». Considérée comme suicidaire, l'auto-destruction fait peur ou fascine. Elle incite à reproduire, par des mises en scène, un idéal d'équilibre. Mais c'est aussi au nom de la survie, qu'une obsession gestionnaire de la conservation impose son austérité et finit par transformer le monde en un vaste musée. Comment manifester alors une esthétique de l'auto-destruction, sans passer pour un cynique ou un nihiliste ? Pourtant, le sens se joue dans les multiples mouvements de la destruction, dans ces jeux de miroir sans fin, où les images de l'harmonie se dérobent à l'intentionnalité qui semblait les animer. Auto-détruire n'est pas faire mourir. C'est le rythme même du jeu du sens.