Papa est né en 1900. Ce siècle convenait parfaitement, à ce grand enfant ; il n'était jamais là où on l'attendait. Dans son couple, il fuyait toute... > Lire la suite
Papa est né en 1900. Ce siècle convenait parfaitement, à ce grand enfant ; il n'était jamais là où on l'attendait. Dans son couple, il fuyait toute responsabilité. Joyeux, naïf, il lui est arrivé des histoires pendables ; les pires ou les plus amusantes ont certainement eu lieu à Beaumont-en-Véron. Lui qui ne supportait pas l'alcool - mais qui ne savait pas dire non quand on remplissait son verre -, il n'a jamais quitté la maison des Marquet en marchant droit dans ce village du chinonais.
Elles sont si anciennes que l'on se demande si de telles mésaventures ont vraiment existé. Cet amoureux de la nature, de la mer, du vélo, de la vallée de l'Indre a été parfaitement heureux dans son siècle. En plus, il a eu une vie très riche ; c'est tout le paradoxe de papa !
Rien ne prédisposait Jean-Jacques Trébuil à écrire des romans. Enfant, il préférait taper dans un ballon plutôt qu'apprendre ses leçons. En primaire, il était plus proche du radiateur que du premier rang. Un déclic lui vient après avoir divorcé. Il se réfugie alors dans une cabane de pêcheur à Saché. Il séjourne souvent dans cette commune. Est-ce le souvenir d'Honoré de Balzac qui l'inspire ? Malgré la rivière l'Indre à deux cents mètres - qui lui aurait autrefois fait l'effet d'un aimant -, il passe plus de temps à lire qu'à aller à la pêche. La retraite venue, partant seul en voyage, il consigne ses pensées dans un carnet. Il s'aperçoit alors qu'il aime écrire, et surtout raconter des histoires.
Papa, mon drôle de héros est son cinquième roman.