Juin 1947, devant les ruines du Hackenwald, un gros ouvrage de la ligne Maginot, une plaque de bronze est dévoilée à la mémoire du chef de bataillon... > Lire la suite
Juin 1947, devant les ruines du Hackenwald, un gros ouvrage de la ligne Maginot, une plaque de bronze est dévoilée à la mémoire du chef de bataillon Champilou qui, commandant du fort en 39-40, a refusé de livrer l'ouvrage aux Allemands comme il en avait reçu l'ordre. Il s'est fait sauter avec armes et munitions. Sept ans plus tard, les discours officiels reflètent-ils la vérité ? Septembre 1939, la drôle de guerre dans les galeries souterraines du Hackenwald, révèle un univers impitoyable. Entre les officiers originaires du Midi et les Lorrains, le torchon brûle ; entre les anciens de 14-18 et les jeunes officiers, la tension monte. Lorsque les premiers Stukas passent à l'attaque, en juin 1940, le commandant Champilou se fait porter malade. L'est-il vraiment ? Le 30 juin, par ordre du général Weygand, la ligne Maginot doit être livrée intacte au vainqueur. Au Hackenwald, Champilou semble disposé à obéir, mais ne masque-t-il pas ses véritables intentions ? Le 2 juillet, l'ouvrage est détruit à l'explosif. Qui a préparé le sabotage ? Comment vont réagir les Allemands ? Orages sur la ligne Maginot est le récit d'une suite de malentendus poussés au paroxysme, entre les combattants que la guerre condamne à vivre ensemble dans un monde clos.