C'est le ton du chant épique que ce poète adopte pour dire les mouvements des orages, pour évoquer les métiers des hommes, en une sorte de célébration... > Lire la suite
C'est le ton du chant épique que ce poète adopte pour dire les mouvements des orages, pour évoquer les métiers des hommes, en une sorte de célébration qui est aussi une fresque riche d'images, de mouvements, de sensations, un peu comme dans un tableau de Brueghel : « La ruelle sera pleine de métiers à tisser et les attelages déborderont sur les pavés. » Joseph Ohmann-Krause s'est adonné à des visions auxquelles est mêlée la femme, objet de l'attention du poète. Tout un monde foisonnant vit là, sous nos yeux, avec les voûtes et les fleurs. Puis c'est Provinces, séquences plus brèves, aux vers courts, qui sont aussi des notes sur des lieux et des événements : Marseille, l'Afrique, la Hongrie, sur fond d'histoire, d'humanisme et aussi de politique.