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La conduite des opérations, pendant la guerre de Sécession, est conditionnée - en premier lieu - par la géographie : la moitié Est des États-Unis est, en effet, divisée en deux régions bien distinctes par la chaîne des Appalaches. À l'Est, se trouvent les États les plus peuplés, l'essentiel des infrastructures routières et ferroviaires, et les capitales des belligérants, distantes seulement de 150 kilomètres. À l'Ouest, le pays est plus sauvage, peu développé, avec une faible densité de population.
Les principales opérations se déroulent donc à l'Est, où un succès peut être décisif pour l'avenir de la guerre.
La cavalerie est rarement utilisée en masse sur le champ de bataille, sauf vers la fin de la guerre, par le général Sheridan pendant sa campagne dans la vallée de la Shenandoah, en 1864. Elle préfère combattre démontée ; la plupart des charges à cheval, contre de l'infanterie formée, sont des missions de sacrifice, qui permettent d'obtenir un délai pour retraiter, ou pour amener des renforts.
Le personnel de l'artillerie compte parmi les plus professionnels de l'armée, à cause des exigences techniques de leur arme. Une équipe de pièce entraînée peut dételer un canon, tirer en 30 secondes et atteler en moins d'une minute, une batterie entière met trois fois plus de temps pour faire les mêmes manouvres.
Cet ouvrage, en deux volumes, tient à présenter le plus large panorama possible de l'uniforme porté par les belligérants de ce conflit. Les silhouettes les plus caractéristiques, les principes d'organisation de base seront, au gré des chapitres, exposés sous la forme d'un petit guide pratique.
Entonnons donc Dixie Land, ou Star-Spangled Banner, dès maintenant.